Yannick était attendu ! Il était doté d’une grande mission : celle de remplacer Thierry Galard, qui avait prévu de faire valoir ses droits à la retraite. Thierry, c’est 25 années de gestion de flotte dont 10 chez NTL-FRANCE, une grande expérience donc et un homme plein d’humour.
Rencontre avec Yannick Faust, nouveau chez NTL, qui rejoint Xavier pour former le duo de gestionnaires de flotte. Yannick, c’est la force tranquille : à peine la quarantaine, grand, souriant, sérieux avec le regard posé qui inspire confiance. Pourtant, ce qu’il aime le plus dans son métier, c’est l’urgence, l’imprévu et le rebond !
Quelles sont tes missions ?
En tant que gestionnaire de flotte ou responsable d’exploitation, notre mission est d’organiser le planning des chauffeurs en veillant au respect des demandes des clients, de la règlementation et en s’assurant de la rentabilité des tournées. Chez nous, on l’appelle le NTL dédié.
Au quotidien, nous nous assurons d’optimiser les trajets des chauffeurs : c’est un mélange de contraintes imposées par le client et de bon sens logistique. Nous communiquons les détails de chargement, nous précisons les conditions de livraison et les besoins spécifiques comme les besoins en manutention (transpalette, débâchage par le toit…). Evidemment, nous prenons en compte la règlementation des temps de conduite !
Et le défi, c’est de faire en sorte que les tournées soient rentables. Nous sommes vigilants au taux de remplissage de nos camions en complet ou en groupage, optimisons les tournées, insistons sur l’éco-conduite…
Quelles sont les interactions avec le service affrètement ?
Nous sommes très proches, physiquement et dans la relation. Mes collègues chargés d’affaires font souvent appel à moi ou Xavier pour expédier la marchandise de leurs clients dans des camions NTL : parce que nos trajets le justifient ou parce que des dossiers comportent des particularités qui imposent un suivi plus exigeant. Je pense au transport que nous avons effectué récemment Avenue des Champs Elysées, plutôt difficile d’accès. Le client, une enseigne de luxe exigeait un déchargement de nuit, avec de la manutention. En envoyant un camion et un NTL, nous étions en pleine maitrise !
Le fait de partager le même bureau est très pratique : nous échangeons en permanence sur nos transports. Et nous partageons le même logiciel et donc le même planning !
Qu’apprécies-tu particulièrement dans ton métier de gestionnaire de flotte ?
C’est un peu bateau de dire ça mais aucune journée ne se ressemble. On charge la veille pour le lendemain, il y a beaucoup d’imprévus, de rebondissements. Il faut être très réactif, savoir rebondir. J’aime aussi les échanges avec les clients. Nous sommes en permanence en lien. Je les appelle pour proposer des transports sur leurs flux, ils m’appellent pour me proposer un transport. C’est un métier très humain. Le fait de maitriser nos propres moyens de transport offre aussi une vraie autonomie : c’est moi qui remplis les camions, qui organise les tournées, sans intermédiaire.
J’ai aussi une casquette d’affréteur et ça, c’est nouveau pour moi. Je suis ravi de découvrir le transport international : la douane, les différentes législations en Europe…
C’est quoi la touche NTL ?
Plein de touches. Ici, on évolue tous dans le même espace : affrètement route, exploitation, overseas, commerce, compta, qualité… C’est enrichissant et vivant.
Il y a une vraie accessibilité avec la direction, les décisions sont prises très vites et en concertation avec Erwan ! Il existe aussi une grande proximité avec l’équipe commerce avec qui nous échangeons au quotidien sur les devis, les cotations et les suivis de livraison.
Bien sûr, l’ambiance est très bonne, je dirais presque familiale : on déjeune ensemble dans la salle cantine, on a souvent des choses à fêter et nous avons même un baby-foot !
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